S’engager dans un voyage motivé par l’essentiel (2/3)
Quels sont les enjeux ? Qu’est-ce que cela requiert ?
Quelle belle perspective se dessine lorsqu’on nous montre une photo du but ultime d’un voyage, par exemple une vue sur les Alpes à couper le souffle et de surcroît illuminée par le soleil dans toute sa splendeur ! Eh bien, chers amis, de façon similaire – et bien supérieure, le but de notre voyage sur terre est bien, comme nous l’avons évoqué dans le dernier article, la gloire de Dieu.
Permettez-moi de mentionner quelques éléments de la fin de ce voyage avant de proposer un plan d’action qui nous aidera à le réaliser. Ce dernier point sera l’objet du prochain article.
Si nous analysons les plus grands problèmes de notre planète, nous pouvons, comme Rick Warren l’a bien décrit, évoquer cinq géants que nous énumérons de façon succincte ci-après :
- Le vide spirituel : plus que jamais les gens recherchent un vrai sens à la vie. Tout un chacun a en soi un vide en forme de Dieu et l’on cherche souvent à le remplir par de mauvaises choses.
- Le leadership égocentrique : dans tous les domaines, que ce soit familial, ecclésial, sociétal ou économique, la tendance des dirigeants est de conduire les gens pour leur propre profit avant de voir celui des autres. Le verset de Zacharie 10.2 l’exprime bien : « C’est pourquoi ils sont errants comme un troupeau, ils sont malheureux parce qu’il n’y a pas de berger. »
- L’extrême pauvreté : près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 2$ par jour et des millions de personnes ont faim tous les jours.
- La maladie pandémique : nous en sommes les témoins actuellement et elle fait des ravages en emportant dans la mort des millions de personnes.
- L’illettrisme ou le manque d’éducation : nombreux sont celles et ceux qui ne savent ni lire ou écrire et qui n’ont pas accès à l’éducation.
Alors que Jésus était sur terre, il a bien exprimé sa mission, qui est maintenant celle de l’Église (Luc 4.18-19, repris de l’Ancien Testament) :
L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur.
En prolongement de la mission de Jésus, nous pouvons affronter chacun des cinq géants planétaires, que nous pouvons résumer en un accrostiche qui définit bien le but final : la paix (P.E.A.C.E.).
P – Promouvoir la réconciliation entre Dieu et les hommes et entre les hommes, ou imPlanter des églises qui favorisent cette réconciliation.
E – Équiper des responsables serviteurs à l’exemple de Jésus qui a conduit les gens comme un bon berger qui abandonne sa vie pour ses brebis.
A – Assister les pauvres, non seulement en leur donnant de la nourriture (ce qui les maintiendrait néanmoins dans la pauvreté), mais en leur donnant la possibilité de trouver un travail avec dignité pour subvenir à leurs besoins essentiels.
C – Compatir avec les malades en leur donnant accès aux soins adéquats, à la prévention de maladies, en leur prodiguant des formations pour éviter la propagation de maladies.
E – Éduquer la prochaine génération en permettant à tout un chacun, non seulement de lire et d’écrire, mais aussi d’avoir accès à des formations ad hoc.
Cette mission planétaire est d’abord la responsabilité des églises et non seulement des gouvernements ou des ONG. L’Église bénéficie de nombreux avantages par rapport à d’autres entités.
- Elle bénéficie du plus vaste réseau de distribution du monde. Certaines régions n’ont ni écoles, ni bureaux de poste, ni hôpitaux, ni commerces, mais elles ont une église.
- Elle possède la plus grande armée de volontaires.
- Elle a une autorité morale : c’est Dieu qui lui ordonne de faire ces choses.
- Elle bénéficie de la puissance de Dieu pour réussir. Elle bénéficie de ses promesses qui lui assurent qu’il accomplira sa volonté.
- L’Église survivra à tout le reste. Tout finira par disparaître. L’Église a plus de 2000 ans. Pensons à tous les empires qui se sont effondrés au cours des siècles, mais l’Église, elle, est toujours là.
La question est celle de notre choix : allons-nous laisser Dieu nous utiliser ? Laissons les passages mentionnés ci-dessous nous encourager à faire cet effort et à nous occuper des autres pour voir la fin du voyage illuminé par la gloire de Dieu.
… je t’établis pour être la lumière des nations, pour apporter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre. Ésaïe 49.6
Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité ! Psaume 115.1
Dans le prochain article, nous parlerons donc d’un plan d’action qui nous permettra d’être efficaces dans la mise en œuvre du mandat et d’arriver au but ultime de ce voyage…
À vous !
Qu’est-ce que la fin de ce voyage vous inspire ? Que pensez-vous de la responsabilité de l’Église ?