Qui est l’homme et comment peut-il changer de façon concrète ?

Qui est l’homme et comment peut-il changer de façon concrète ?

Qui est l’homme ? Comment son caractère peut-il changer ? Est-ce même possible ?

« Tu n’as pas changé ! » N’avons-nous pas tous déjà entendu cette phrase lorsqu’on se retrouve entre amis après bien des années ? En fait, est-ce même possible de trahir son caractère naturel ? Parfois, on donne cette excuse : « Eh bien ! Je suis comme ça, il faut m’accepter ainsi ! » Comme si on voulait dire : rien à espérer dans le sens d’un éventuel changement, c’est juste impossible. Est-ce bien vrai ? Voyons un peu la perspective de Dieu sur cette question, si nous le voulons bien.

Qui est l’homme ?

  1. Une créature aimée de Dieu et qui a un besoin insatiable d’être aimée (besoin que personne ne peut véritablement combler en dehors de Dieu).
  2. Une créature qui a une aspiration au paradis.
  3. Un être relationnel.
  4. Un être qui doit tout apprendre, mais aussi qui a la capacité d’apprendre. D’où la possibilité de changer et une certaine souplesse.
  5. Une personne qui n’est pas conditionnée par son passé (ce ne sont pas les faits, mais l’interprétation des faits qui nous blesse).

Comment l’homme peut-il changer de façon concrète  ?

  1. En apprenant par les souffrances (Hébreux 5.8 mentionne même celles de Jésus, Fils de Dieu : bien qu’étant Fils, il a appris l’obéissance par ce qu’il a souffert). Il est à relever que celles-ci forment notre caractère et nous aident à changer d’attitude, voire de comportement, dans diverses situations. Le sujet de la souffrance est un sujet vaste et il est difficile d’y réfléchir lorsque nous sommes au sein de l’épreuve. C’est un processus sur le long terme.
  2. En étant patient. Tout changement prend du temps. Cela prend environ 6 heures pour faire pousser un champignon, mais bien des années pour faire grandir un baobab ou un chêne. Que voulons-nous être ? Une personne qui tient bon face aux crises et aux tempêtes de la vie, comme ce baobab ou ce chêne ? Ou qui vacille et risque de perdre pied comme ce champignon qui disparaît à la moindre chaleur ?
  3. En étant relié à la véritable source de tout changement, c’est-à-dire à notre créateur, au vrai cep, afin de porter du fruit qui demeure (Jean 15).

Comment Dieu opère-t-il le changement ?

Dieu a refusé la réparation à la suite de la chute de l’homme (Genèse 3) ; il crée du nouveau, il ne répare pas, ne bricole pas l’ancien. Ceci est confirmé par 3 passages bibliques:

  1. Jean 1.12 : … mais à tous ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu. Nous recevons un nouveau statut d’« enfant de Dieu », nous ne sommes plus une créature. C’est l’appartenance (la relation, l’héritage) qui fait la différence.
    Nous entrons dans un statut, mais nous sommes dans un processus du « devenir enfant de Dieu», devenir ce que nous sommes déjà en Christ, semblable à lui. C’est le but ultime de notre vie sur terre, des changements opérés en nous
  2. 2 Corinthiens 5.17 : Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature… Nous sommes une nouvelle créature par la relation avec le Christ.
  3. Éphésiens 2.10 : En réalité, c’est lui qui nous as faits ; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. La notion de la grâce s’oppose à celle de l’effort. C’est un cadeau ! C’est Dieu qui prépare une tâche à notre mesure, avec un début et une fin.

Il est donc possible de changer ! Toutefois, c’est un travail de longue haleine en collaboration avec notre créateur. C’est un cadeau de voir ce qu’il fait de nous et avec nous. La pièce finale sera magnifique ! À mettre en rapport avec son maître d’œuvre !

À vous !

De quelles façons les changements s’opèrent-ils dans votre vie ? Que pouvez-vous dire de la relation avec votre créateur dans ce contexte ?

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